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Photo du rédacteurRhonda Cwynar

Ni la monarchie ni le gouverneur général ne vous aideront ! par Rhonda Cwynar

Notez : Ce document a été traduit pour votre bénéfice. En cas d'incohérence, la version originale anglaise prévaudra, compte tenu qu’elle est la source de ce contenu. Merci de votre compréhension.


Quel âge aviez-vous lorsque vous avez appris pour la première fois que ni la reine ni le gouverneur général du Canada n'interviendront pour aider directement le peuple canadien parce que ce n'a pas été leur rôle dans notre gouvernance depuis 1931 ?


Quel âge aviez-vous lorsque vous avez appris qu'aucun courriel, aucune lettre, aucun appel téléphonique, aucun recours direct, aucune pétition, aucun rassemblement ni aucune manifestation ne suffira à les faire intervenir ?


J'étais dans la cinquantaine ! ...donc vous n'êtes pas seul !


Principalement parce qu'à l'école, on m'a appris que le rôle du gouverneur général et celui du lieutenant-gouverneur consistaient à remplir les obligations de la Couronne envers le peuple canadien, ainsi que leurs obligations et responsabilités envers leurs parlements et législatures respectifs dans le cadre du style de gouvernance de Westminster au Canada. Qu'ils relevaient de la Reine et accomplissaient les souhaits de la Reine.


J'AVAIS TORT ! Pendant si longtemps, je me suis trompé.


C’est une dure réalité, ni le gouverneur général ni les lieutenants-gouverneurs du Canada ne sont en mesure d'intervenir pour aider le peuple Canadien, tout simplement parce que ce n'est plus leur rôle depuis 1931.


Leur rôle est de remplir la "fonction coloniale" de la Reine du Canada, qui est désormais principalement de nature symbolique, mais nécessaire pour que notre style colonial de gouvernance Westminster fonctionne sans changement depuis 1867.


Pourquoi essentiellement dans le symbolisme ?


Bien que notre style de gouvernance colonial de type Westminster n'ait ni évolué ni changé depuis sa mise en place en 1867, le rôle de la monarchie, quant à lui, a changé.


En 1931, le Statut de Westminster a modifié le rôle du Royaume-Uni, et par extension de la monarchie, pour tous les États du Commonwealth, à l'exception de la législation et des lois qui continuent de relever uniquement du Parlement du Royaume-Uni.


En 1982, avec notre Constitution nouvellement amendée qui inclut maintenant la Charte des droits et libertés parmi de nombreux autres amendements ; la monarchie dans notre Constitution a également été changée pour la Couronne du Canada, et la Reine Elizabeth a été maintenue en place afin que notre style colonial de gouvernance Westminster reste inchangé.


La Couronne du Canada est le chef de l'État dans notre Constitution et dispose de pouvoirs exécutifs au-dessus du Conseil privé de la Reine, de notre gouverneur général et, par extension, de nos lieutenants-gouverneurs dans chaque province.


Alors, qui utilise les pouvoirs exécutifs de la Couronne du Canada si la reine Elizabeth ne le peut pas ?


Grâce à la "Constitution non écrite", les pouvoirs exécutifs de la Couronne du Canada sont utilisés par le Conseil privé de la Reine et le Cabinet exécutif du Parlement fédéral, ainsi que par le Cabinet exécutif des gouvernements provinciaux.


En 1981-1982, les gouvernements fédéral et provinciaux auraient pu changer le chef d'État de celui de la monarchie à ceux qui tiennent vraiment le Canada entre leurs mains, collectivement, les citoyens canadiens et les peuples autochtones du Canada. Cependant, cela signifierait qu'ils devraient rendre des comptes aux peuples.


Ainsi, en termes simples, en raison "d'actions cohérentes au fil du temps, acceptées mais non mises par écrit", le premier ministre et les premiers ministres provinciaux du Canada forment la "Couronne du Canada" et leurs pouvoirs respectifs sont répartis dans la Constitution.


Dans le cas des pouvoirs exécutifs fédéraux, le Conseil privé de la Reine est également maintenu en place, de sorte qu'il n'est pas nécessaire de modifier le style de gouvernance colonial de Westminster.


Ainsi, le gouverneur général du Canada et les lieutenants-gouverneurs des provinces reçoivent leurs ordres du premier ministre et des premiers ministres provinciaux.


Alors, comment peuvent-ils destituer un premier ministre qui laisse tomber le Canada et son Peuple à ce point ?


D'abord, il doit y avoir un vote de non-confiance à la Chambre des communes. Ce n'est qu'ensuite, si le vote est favorable, qu'ils interviennent.


Il appartient à 338 élus de maintenir en place un mauvais premier ministre ou de demander sa destitution par un vote de non-confiance.


Il incombe aux sénateurs de faire preuve de "second examen objectif" des décisions prises par les 338 fonctionnaires que nous élisons.


Personne ne "surveille" vraiment tout cela, à moins d'y être contraint par des mesures législatives ou des lois, et ces mesures sont souvent appelées "enquêtes". Bien souvent, les "recommandations" des enquêtes ou des départements de surveillance n’entraînent aucun changement.


Donc, en conclusion, si vous voulez vraiment pouvoir tenir ceux que vous élisez responsables de leurs actions, leurs décisions, leurs mensonges, leur corruption, etc., alors collectivement, les citoyens et les peuples autochtones du Canada doivent être placés à égalité comme Chef d'État, car nous sommes tous les véritables propriétaires du Canada.


Cela peut se faire par le biais d'une "correction constitutionnelle" au Parlement du Royaume-Uni, car notre Constitution réside uniquement dans le Parlement du Royaume-Uni. Il s'agit d'une "correction" car c'est ce qui aurait dû être fait en 1982 mais qui ne l'a pas été en raison du "pouvoir".


Signez votre Convention civile si vous voulez être en mesure de demander des comptes à ceux que vous élisez. Signez si vous voulez que vos générations futures puissent le faire.


Faîtes le pas de plus, restez informé, impliqué et devenez membre de la C.P.U. (l’Union du Peuple Canadien), pour vos droits civils et politiques collectifs.


Faites participer votre famille, vos amis et vos voisins.


Ensemble, les seules personnes qui nous aideront à traverser ces épreuves, est la personne qui se regarde dans le miroir lorsque vous vous brossez les dents.


Il est temps pour nous de cesser de nous blâmer mutuellement et, au lieu de cela, de nous tourner et de commencer à regarder de près qui est vraiment à blâmer pour ce qui se passe au Canada aujourd'hui. Ceux qui sont élus et ceux qui sont assignés à des postes de fonctionnaires nommés de façon partisane au sein de notre gouvernement.









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